Ah, ce serait merveilleux. Mais...
Pour ma part, j'ai choisi de m'intéresser à trois problèmes spécifiques* chez les personnes adultes.
Les états dépressifs et anxieux, le burnout ou épuisement professionnel, les situations de crise dans la vie personnelle ou dans le couple.
Dans la plupart de ces cas, celles et ceux qui me consultent retrouvent un bien-être durable à l'issue de cinq à dix rencontres.
* Pour d'autres troubles (phobies, TOC, comportement alimentaire) j'estime qu'une thérapie cognitivo-comportementale est a priori plus indiquée que mon approche systémique.
Coup de blues, grande fatigue ou épisode dépressif majeur?
Les mots simples ou savants sont moins importants que la réalité de tous les jours. Elle est douloureuse. Parfois injuste. Souvent épuisante. Et elle a de meilleures chances de changer, quand on la reconnaît.
Qu'est-ce qui cause le burnout? L'attitude d'une personne? Ses conditions de travail? Ou une nouvelle idéologie de la performance?
Voici trois approches différentes d'un même désarroi aigu dont on sait toutefois une chose: Ce n'est pas un état dépressif.
Elle est parfois torrentielle, la vie!
Entre 20 et 30 ans, quand tout se bouscule.
Entre 40 et 50 ans, quand tout se questionne.
Est-elle plus douce, en couple? Pas quand la somme des reproches éclipse le peu qui rapproche...
Les phobies, les TOC et TCA, les addictions peuvent créer de véritables situations d'urgence. Dans ces cas, parfois alarmants, il me semble indiqué de privilégier des approches un peu plus directives que la mienne.
Mais à plus long terme?